Sécurité-patient.fr
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Sur un échantillon aléatoire de plus de 2 400 patients décédés ou transférés en USI dans 29 centres médicaux universitaires, 23% ont connu une erreur de diagnostic (IC à 95% : 20,9-25,3), dont 17,8% ont été jugées avoir contribué à des dommages temporaires, permanents ou au décès (IC à 95% : 15,9-19,8), selon Andrew Auerbach, MD, MPH, de l'Université de Californie à San Francisco, et ses collègues.
Parmi les 1 863 patients décédés, les erreurs de diagnostic ont été jugées avoir contribué dans 6,6% des cas (IC à 95% : 5,3-8,2), ont-ils noté dans JAMA Internal Medicine.
Les principales lacunes du processus de diagnostic associées à ces erreurs étaient des problèmes d'évaluation du patient, ainsi que des erreurs dans la prescription et l'interprétation des examens complémentaires (biologie, imagerie), ont expliqué les auteurs.
Les erreurs de diagnostic sont censées contribuer à plus de préjudices chez les patients que d'autres types d'erreurs, selon un rapport de 2015 des Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine, et peu d'études ont examiné les erreurs de diagnostic chez les patients hospitalisés.
La charge de travail excessive des médecins et une formation continue insuffisante pourraient contribuer à ces erreurs.
Les auteurs de cette étude ont utilisé la base de données des établissements pour identifier 2 428 patients décédés ou transférés dans une Unité de soins Intensifs pendant leur hospitalisation après le deuxième jour d'hospitalisation du 1er janvier au 31 décembre 2019. L'âge moyen des patients était de 63,9 ans, 45,6% étaient des femmes.
Les cas des patients ont été examinés par deux médecins formés à l'adjudication des erreurs, qui ont entièrement accepté l'évaluation de l'erreur avant la finalisation. Un troisième médecin a résolu les désaccords. Les examinateurs ont évalué les dossiers médicaux pour la présence ou l'absence d'erreur de diagnostic et de défauts du processus de diagnostic sous-jacents. Les auteurs ont reconnu que leur recherche n'a pas capturé les erreurs de diagnostic chez tous les patients hospitalisés, que les données pouvaient avoir été soumises à un biais de documentation et de détection, et qu'ils ne pouvaient pas distinguer le type de processus cognitif associé à une erreur de diagnostic.
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